L’incidence du barotraumatisme peut être limitée par un équilibrage actif des différentes cavités emplies d’air, y compris le masque facial (en expirant par le nez dans le masque) et l’oreille moyenne (en bâillant, en déglutissant ou en effectuant une manœuvre de Valsalva). Les plongeurs ne doivent pas retenir leur respiration, mais respirer normalement pendant la remontée, dont la vitesse ne dépassera pas 0,15 à 0,3 m/s ce qui permet, progressivement, d’éliminer l’azote et d’évacuer les cavités emplies d’air (p. ex., poumons, sinus). Les plongeurs doivent remonter en respectant les paliers de décompression spécifiés dans les protocoles publiés (p. ex., table de décompression dans Diagnosis and Treatment of Decompression Sickness and Arterial Gas Embolism . Les recommandations actuelles prévoient également un palier de sécurité pendant 3 à 5 min à 3 à 4 m pour une désaturation optimale. En outre, les plongeurs ne doivent pas voler pendant 12 heures après une plongée unique continue ou 18-24 heures après plusieurs plongées ou des plongées nécessitant des arrêts de décompression.

Les plongeurs doivent connaître et éviter certaines conditions de plongée, p. ex.,

  • Visibilité réduite
  • Courants exigeant un effort excessif
  • Températures froides
  • Seul en plongée
  • Consommation récréative ou sédative de drogues et d’alcool

Le froid fait courir un risque particulier, l’hypothermie pouvant se développer rapidement et affecter le jugement et la dextérité ou entraîner des troubles du rythme cardiaques mortels chez une personne sensible. Il n’est pas recommandé de plonger seul.

Les drogues illicites et l’alcool, quelle qu’en soit la quantité, pouvant avoir des effets imprévisibles et imprévus en profondeur, et doivent être proscrits. Les médicaments délivrés sur ordonnance perturbent rarement la plongée sous-marine de loisir, mais si la maladie en cause constitue une contre-indication à la plongée, celle-ci doit être contre-indiquée.

Contre-indications à la plongée sous-marine

La plongée sous-marine pouvant demander des efforts intenses, les plongeurs ne doivent présenter aucun trouble cardiovasculaire ou pulmonaire important et avoir une capacité aérobie supérieure à la moyenne. Des pathologies diminuant la conscience, la vigilance ou le jugement, contre-indiquent la plongée sous-marine. Au moindre doute d’une contre-indication à la plongée sous-marine, une consultation spécialisée s’impose.